Un ancien militant d’extrême droite fait son mea culpa. Phrase clé : « Pour moi, pendant des années, j’ai contribué à créer l’écran de fumée qui protège ceux contre lesquels je me battais vraiment au fond de mon cœur : les profiteurs. » Son éclair de lucidité ne tient pas tant dans le fait d’avoir compris qu’il contribuait à un écran de fumée. Il tient tout entier dans le verbe « protéger » : il a compris que le discours d’extrême droite n’avait qu’un but, celui d’amener l’opinion à détourner le regard des vrais responsables de leurs maux.